Traitement de l’éjaculation précoce : ce qui fonctionne vraiment

Vous en avez assez de finir trop tôt et vous cherchez des solutions concrètes ? Pas de panique, il existe plusieurs approches qui marchent, que ce soit avec des médicaments ou des techniques sans ordonnance. On va passer en revue les plus courantes et vous donner des astuces simples à appliquer dès aujourd’hui.

Médicaments couramment prescrits

Le premier réflexe chez beaucoup de médecins est de proposer un traitement médicamenteux. Le SSRI (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) comme la paroxétine ou la sertraline est souvent utilisé. Il ralentit l’éjaculation en augmentant le taux de sérotonine dans le cerveau. Le dosage démarre bas, puis augmente selon la tolérance.

Un autre groupe, les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (Viagra, Cialis), ne sont pas spécifiquement conçus pour l’éjaculation précoce, mais ils peuvent aider en améliorant la fonction érectile, ce qui parfois donne plus de contrôle. Ils sont prescrits quand il y a également trouble d’érection.

Enfin, on trouve des crèmes anesthésiantes contenant de la lidocaïne ou de la prilocaïne. Appliquées avant le rapport, elles diminuent la sensibilité du pénis. Attention à ne pas en mettre trop, sinon le plaisir peut être réduit pour les deux partenaires.

Techniques non médicamenteuses

Si vous préférez éviter les pilules, plusieurs méthodes comportementales fonctionnent très bien. La technique du stop‑start consiste à arrêter la stimulation juste avant le point de non‑retour, attendre que la sensation diminue, puis reprendre. Répéter l’opération plusieurs fois entraîne un meilleur contrôle.

Une variante, le squeeze, consiste à exercer une pression ferme à la base du pénis quand l’envie d’éjaculer apparaît. La pression coupe le flux sanguin momentané, retardant l’éjaculation. Cela demande un peu d’entraînement, mais c’est efficace.

Le renforcement du plancher pelvien avec des exercices de Kegel aide à mieux gérer le réflexe d’éjaculation. En contractant les muscles du plancher pelvien plusieurs fois par jour, vous renforcez la zone qui contrôle le flux urinaire et l’éjaculation.

Enfin, la psychothérapie ou le conseil sexuel peut débloquer des causes psychologiques sous‑jacentes, comme l’anxiété de performance ou les expériences passées. Parler ouvertement avec un professionnel permet souvent de réduire la pression et d’améliorer la durée.

En résumé, il n’y a pas de solution unique. La plupart des hommes trouvent que combiner un petit traitement médicamenteux avec des exercices de contrôle donne les meilleurs résultats. N’hésitez pas à consulter un médecin pour choisir le traitement adapté à votre situation.

Vous avez des questions précises ? Partagez vos expériences dans les commentaires, ça aide toujours à trouver la meilleure approche pour chacun.